• L’intrigue tourne autour d’un personnage Marcello qui vivant reclus dans un appartement indéfini semble être la victime d’obsessions incontrôlables liées à sa famille dont l’histoire nous emmène au Brésil et plus particulièrement au Pedregulho, un logement social des abords de Rio de Janeiro. L’appartement dans lequel il est enfermé est le reflet même de cette “pénétration” brésilienne par l’entremise par exemple de ces personnages étonnamment absents et dont il ne reste plus que des traces fantomatiques incarnés par tout un tas d’objets, de photos etc. L’histoire se déroule dans une sorte de “temps annexe” à la fois chronologique et indéterminé voir indéfinissable tout comme l’espace par moments qui se modifie au grès des circonstances et de l’intrigue.

    A suivre


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    AU FIL DU ROMAN 

     

    MOBY    (page 12)

     L’ humidité causée par cette végétation paralysante entretient cette impression d’étuve dont les principaux effets ont d’engourdir ses habitants qui roussissent dans cette atmosphère calorifique. 


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  • Le Blog Pedregulho, une adaptation du roman ?

     

    Ce blog met en scène  le roman « Pedregulho » sous une forme volontairement labyrinthique. Comme un voyage virtuel, ce parcours sinueux, conduit à des pistes détournées où des extraits du roman se mêlent et tissent des liens apparents qui s’organisent en un texte toujours en devenir formé d’histoires multiples, infinies, mutables et remodelables.

    Ce blog n’est pas à proprement parlé « une adaptation » mais une errance à travers le roman, une Odyssée dans la cité « Conjunto Habitacional Pedregulho » du  célèbre architecte brésilien Affonso Reidy. 

    Ce roman mène  à une combinaison d’événements, de personnages et de situations où il est parfois difficile de s’orienter, jusqu’à l’épilogue final de Moby où ce désastre littéraire et romanesque culmine dans un maelstrom où toute hiérarchie est absente.

    Lors de la consultation fragmentaire, aléatoire et désordonnée, le bloggeur  doit participer à un « recollement » de l’histoire, à la différence du lecteur de ce même roman. 


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  • Nappée dans un brouillard léger, où filtrent les derniers rayons d’un soleil couchant, Pedregulho, semblable à une grosse chenille de béton étend sa vieille carcasse aux couleurs ternes, dans un environnement de fin du monde. Ses formes composées de courbes serpentent sur une couverture végétale ponctuée de baraquements entre lesquels ronronnent des chiens errants. Sa masse cadavérique qui se déploie sur une surface vallonnée  d’où suintent constamment des eaux sales, arbore à la fois quelque chose de tragique et d’indéfinissable, un peu comme une image déchirée et arrêtée par le temps que l’on aurait ramassé au hasard de pérégrinations hasardeuses. Âgé de quelques décennies, Pedregulho est déjà un fossile vivant, une balafre dans un environnement, une curiosité urbanistique en décalage avec notre temps. De ses soubassements glauques surgit tout un bestiaire entomologique inféodé à des plantes exotiques dont les pointes sommitales effleurent à peine la lumière du jour. Mais grâce à cette couverture végétale, Pedregulho cache son dépérissement donnant ainsi l’illusion d’une dernière grandeur. Sur ses grosses pattes ovoïdes et peinturlurées d’inscriptions hiéroglyphiques, des fissures sont apparues laissant à découvert ses plaies hideuses et purulentes aux abords desquelles des palmiers nains ont trouvé refuge.....


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